De mon Ame tourmentée, suivre les méandres,
A mon coeur assoiffé, lui faire désaltérance,
Et tracer un sentier de mystères à surprendre,
Eloigner mes peines et toutes désespérances.
 
De mon corps, atténuer calvaire et souffrances,
De mon esprit érodé, apaiser tempêtes,
Démons de minuit, nul pacte, ni obédience,
Seule, face aux turbulences, présente requête.
 
Poussières et cendres, vous êtes mes chairs meurtries,
Par le combat mené, hors de l’obscurité,
Que soient dispersées toutes tentations et cris,
Eternel repos, loin des tourments suscités.
 
Arrivent enfin calme et lumière sur mon coeur,
Désignant chemin plus doux, en couleurs semées,
De ton absence, il ne reste plus de douleurs,
Merveilleuse présence de ton Etre, espérée…
 
                                   Maria Cesare. Le 20 décembre 2006