Atteindrais-je jamais ce port ?
Qui, dans mon coeur, se dessine,
Oh ! Hâvre de paix qui dort,
Caché au fond de moi, décline.
Est-ce ce lointain rivage ?
Eaux bouillonnantes d’écume,
Sables et vents sur la plage,
Passent dans ma vie nocturne.
Reconnaîtrais-je ton visage ?
Tout au bout de la lagune,
Espérant comme un message,
Pour combler cette lacune.
Maria Cesare.
pleins de douce chose à toi Maria…
que le visage de cet inconnu se révêle… tel est mon souhait.
bon dimanche
bises jeanfi
bonjour je tonbe par hasard sur ton blog et je le trouve tres bien continue
mais pour lui donner plus de vie et de fraicheur tu devrai lui mettre bokou d\’images
cest juste un conseil pour toi pour ke tu es bokou plus de visites
bizzzzzzz
merci pour ton commentaire ! toujours autant de beaux poèmes. Je suis toujours admirative devant ces belles phrases. Je n\’ai pas l\’âme d\’un poète mais j\’apprécie beaucoup tes passages.Bisous Maria…..
MARIA
Coucou Maria
Zut ça saute ici ! Je te disais bonsoir maria et tenais à te rassurer : les petits coups de blues passagers font partie de la vie…et je les exorcise avec des mots…Je vais bien. Mille bisous de ton amie Sasha.
La poésie, si agréable à lire mais parfois tellement difficile à coucher sur le papier, reflet de l\’âme dans le bonheur comme dans la douleur…
Félicitations, car la poésie, je ne sais pas faire, cependant elle m\’inspire. Merci et encore bravo
Que devenez vous chère amie ?
Curieusement ce poème est illustré d\’une photo qui m\’a interpelée dàs l\’ouverture de votre blog, celle de l\’âme, elle est comme la mienne un peu de lumière mais beaucoup de noir, ce qui me semble normal au regard de mon admiration pour les artistes maudits.
A vous lire bientôt j\’espère.
Django
Petit cadeau de moi pour vous, oh bien sur ce n\’est pas de moi, mais j\’approuve…
Lilith, mère de démons
Viens-tu du ciel profond ou sors-tu de l’abîme,O Beauté ? Ton regard, infernal et divin,Verse confusément le bienfait et le crime,Et l’on peut pour cela te comparer au vin.
Tu contiens dans ton œil le couchant et l’aurore,Tu répands des parfums comme un soir orageux ;Tes baisers sont un philtre et ta bouche une amphoreQui font le héros lâche et l’enfant courageux,
Sors-tu du gouffre noir ou descends-tu des astres ?Le Destin charmé suit tes jupons comme un chien ;Tu sèmes au hasard la joie et les désastres, Et tu gouvernes tout et ne réponds de rien.
Tu marches sur des morts, Beauté, dont tu te moques ;De tes bijoux, l’Horreur n’est pas le moins charmant ;Et, le Meurtre, parmi tes plus chères breloques,Sur ton ventre orgueilleux danse amoureusement.
L’éphémère ébloui vole vers toi, chandelle, Crépite, flambe et dit : Bénissons ce flambeau !L’amoureux pantelant incliné sur sa belleA l’air d’un moribond caressant son tombeau.
Que tu viennes du ciel ou de l’enfer, qu’importe, O Beauté ! monstre énorme, effrayant, ingénu !Si ton œil, ton sourire,ton pied, m’ouvrent la porteD’un Infini que j’aime et n’ai jamais connu ?
De Satan ou de Dieu, qu’importe ? Ange ou Sirène, Qu’importe, si tu rends, – fée au yeux de velours,Rythme, parfum, lueur, ô mon unique reine ! –L’univers moins hideux et les instants moins lourds ?
Baudelaire
Amicalement
Django