Douce incertitude…


Tout doucement, la nuit descend,
Et dans mon coeur, Elle glisse alors,
L’ombre du doute, furtivement,
Laissant sillage, signé à l’Or.

Une blessure, ancienne et dure,
Trace sa ligne de sang séché,
Souillant ainsi, mon Ame pure,
De quelques vils désirs-péchés.

A mon Ego, revient douceur !
Après ce temps, passé depuis,
Embaume-le ! et perds douleur,
Viens t’abreuver à l’eau du puits.

Désaltérante, rafraîchissante,
Pour mon Amour, mon à-venir,
Elle me rendra ainsi aimante,
Pour qui saura me dire "désir !"

             Maria Cesare. Le 7 mai 2007